« Carburants : face à la hausse du gazole, le GPL est en embuscade »
Source : article paru dans lemonde.fr le 31 octobre 2018
« Les ventes en France de véhicules roulant au gaz de pétrole liquéfié ont commencé à frémir, portées par un prix à la pompe très avantageux.
Oui, il est encore possible, aujourd’hui, en France, de faire le plein de son véhicule à moins de 1 euro le litre. Et un vrai plein, dans un vrai réservoir, que l’on remplit dans une vraie station-service. Il faut pour cela faire partie des 200 000 automobilistes français qui roulent au GPL (gaz de pétrole liquéfié), une solution moins polluante que le diesel (un véhicule GPL n’émet quasiment pas de particules et d’oxydes d’azote) et plus écologique que l’essence (la consommation et, donc, les émissions de CO2 sont inférieures d’environ 20 %).
Vers le 20 octobre, le prix moyen du GPL dans l’Hexagone s’établissait à 0,83 euro le litre – avec des pics à 0,95 et des creux à 0,75 –, quand le gazole atteignait 1,52 et l’essence 1,53 euro. Et le prix du carburant n’est pas le seul avantage comparatif des véhicules roulant grâce ce gaz issu des puits de pétrole (c’est en fait du butane-propane).
La valeur d’achat des voitures est comparable à celle des véhicules à essence, le moteur étant exactement le même. Seules modifications : un réservoir spécifique pour le gaz liquéfié et un système de bicarburation essence-GPL sont ajoutés.
Les voitures GPL bénéficient de la vignette Crit’Air 1
Autre atout de la solution : en ces temps incertains pour l’avenir de la circulation des automobiles en ville, les voitures GPL bénéficient de la vignette Crit’Air 1 – qui définit les potentielles restrictions de circulation – et à ce titre sont éligibles à la prime à la conversion d’un vieux véhicule polluant. Par ailleurs, en Ile-de-France et dans presque toutes les régions, la carte grise est gratuite pour ce type de motorisation.
« Avec le GPL, il est possible de rouler dans des véhicules qui valent moins de 15 000 euros neufs et qui, en occasion, se trouvent sur le marché entre 2 000 et 3 000 euros, résume Joël Pedessac, directeur général du Comité français du butane et propane […] ».
→ Envie d’en savoir davantage ? Consultez l’article du Monde !
Journaliste : E.Béziat
Découvrez
aussi..